L’IESH – l’institut de tous les mystères

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L’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) crée depuis plus de 20 ans pour Château-Chinon, en Bourgogne et environ 15 ans pour celui de Paris, est un institut ayant pour but de former des imams. En attendant ces neuf ans d’études, et sachant que les étudiants ne vont pas souvent au bout, des années d’études ont été mis en place consacrée à l’apprentissage du Coran, la langue Arabe et la Théologie. Tout ceci dans le but d’offrir une bonne connaissance du coran face à la société dans laquelle les étudiants sont confrontés. Cet institut, grâce à son grand succès a été reconnu officiel par le rectorat de Créteil comme institut d’enseignement privé.

Un problème subsiste néanmoins concernant le corps enseignant ou même de l’équipe hiérarchique. En effet, l’ensemble du corps enseignant est composé de professeurs diplômés en sciences islamiques et en langue arabe et peut se prévaloir d’une expérience significative dans l’enseignement.

Mais les choses se corsent lorsque nous apprenons que certains enseignants et directeurs ne sont autres que des personnalités connues pour leur attachement aux Frères Musulmans et leur volonté de prôner un islam dont seul le Coran représente leur constitution.

Nous pouvons ainsi prendre l’exemple Zuhair Mahmood, directeur de cette organisation et gestionnaire du CBSP qui, je le rappelle a été accusé de détourner de l’argent pour diverses raisons que ce soit en rapport avec son attachement aux organisations terroristes et/ou pour la vie personnelle de certains membres. Les comptes, souvenez-vous, avaient été gelés par pas mal de banques.

Puis, Abou Jarra Sultani, professeur de conférences de cette école affiliée aux Frères Musulmans a pour l’habitude d’inculquer à ses étudiants les paroles prononcées par Hassan al-Banna, le grand gourou des Frères musulmans. Sur le site même de l’organisation, qui est cité ? Le grand Yusuf al-Qaradawi, l’homme des frères sur le sol européen, qui émet les fatwas pour tous les musulmans de la région. La branche principale des professeurs de l’école viennent par ailleurs, tout comme Abou Jarra Sultani, d’un ancien parti algérien « Mouvement de la société pour la paix », qui est affilié aux Frères musulmans.